dimanche

Le système horizontal

Une notation réellement nouvelle voudrait que l'on abandonne complètement le point de vue traditionnel axé sur la portée. Au lieu d'une écriture en vagues figurant la hauteur du son, on aurait une écriture plane où les caractères figureraient cette fois-ci les douze notes et non plus seulement les hauteurs.
Je propose le système de correspondances suivant :

Do = 1
Do# = 2
Ré = 3
Ré# = 4
Mi = 5
Fa = 6
Fa# = 7
Sol = 8
Sol# = 9
La = 0
La# = V
Si = X

On peut évidemment utiliser autre chose que des chiffres, mais ceux-ci ont l'avantage d'être simples.
Les valeurs rythmiques sont notées devant le chiffre :

° = ronde
°6 = fa ronde
: = blanche
:3 = ré blanche
:3 7 = ré fa# blanches
. = noire
.1 = do noire
.1 8 0 = do sol la noires
' = croche
'5 = mi croche
'5 8 9 0 = mi sol sol# la croches
" = double croche
"4 = ré# double croche
"4 6 2 3 = ré# fa do# ré double croches
! = triple croche
!5 = mi triple croche
!! = quadruple croche
!!X = si quadruple croche

Les valeurs pointées sont représentées par : -

.- = noire pointée
'- = croche pointée
'-" = croche pointée double croche

La hauteur est représentée par des lettres minuscules :

Octave 1 (on part du la tout en bas du clavier) = a
Octave 2 = b
Octave 3 = c
Octave 4 = d
Octave 5 = e
Octave 6 = f
Octave 7 = g
Octave 8 = h

0 a = la octave 1 (la première note du clavier)
V b = la# octave 2
X c = si octave 3
1 d = do octave 4
2 e = do# octave 5
3 f = ré octave 6
4 g = ré# octave 7
1 h = do octave 8 (la dernière note du clavier)

Dans une partition, les indices d'octaves sont placés sous les notes. Ils ne se répètent pas si la succession a lieu dans la même octave.
Ex :

.7 9 4 4 9 '0 '9 .1 2 5 6 3 9
e--------------f
Lorsque la succession monte ou descend d'une octave, on peut utiliser le signe + ou - :
.7 9 4 4 9 '0 '9 .1 2 5 6 3 9
e--------------+
Les accords s'écrivent horizontalement, en serrant les chiffres :
158 / 360 / 59X3 / 1234 / 80247
Tous les problèmes liés à l'écriture chromatique s'évanouissent.
Libérée du carcan de l'infrastructure mélodico-rythmique, une partition, même complexe, devient un modèle de pureté graphique. Les annotations de mouvement, d'intensité et de nuances ne changent pas.
J'ai recours à cette méthode pour l'écriture d'accords compliqués, la notation d'idées, de pièces musicales brèves, l'écriture de parties orchestrales. Je n'y ai pas recours quand il s'agit de déchiffrage polyphonique dépassant deux voix. Ce n'est pas une notation d'instrumentiste, mais de compositeur.

1 commentaire:

uplodify_man a dit…

Quitte à me remettre sérieusement au solfège, pourquoi ne pas utiliser cette méthode?

Ce n'est pas un peu complexe quand même??

!!X